mercredi 5 mars 2014

Notre douloureuse experience avec l'élevage Highland legends (domaine des Raflots).

                          Nous cherchions depuis plusieurs mois un chaton scottish fold de couleur bleue. Nous avons ainsi consulté le site chatonsdefrance.com et c'est par ce biais que nous avons pris contact avec l'élevage des Raflots.

Nous avons eu un premier contact téléphonique avec l'éleveuse madame Gisèle Quaghebeur afin de savoir comment les chatons étaient élevés, sociabilisés, leurs traits de caractères et besoins spécifiques. L'entretien fut positif et nous avons reçu peu de temps après par mail les photos du père et du chaton (à l'exception de la mère).
À la suite de cela nous avons envoyé à l'élevage un chèque de réservation d'un montant de 300€.
Nous étions impatients d'accueillir notre chaton, ceci étant, nous avons patienté une semaine de plus que la date d'adoption annoncée sur le site, car le vétérinaire de madame Quaghebeur était à ce moment là en vacances.

Le moment de l'adoption étant venu, nous nous sommes renseigné pour nous déplacer dans l'Allier afin d'aller chercher le chaton. Madame et monsieur Quaghebeur devaient apporter deux autres chatonnes en région parisienne et ont eu la gentillesse de nous proposer de l'apporter chez nous à Paris par la même occasion.

Le jour de l'adoption, le 27 aout 2013, nous étions impatients de recevoir le chaton. Lorsqu'il est arrivé nous étions heureux mais avons de suite decouvert une ombre au tableau. Icare présentait un jetage nasal vert, épais,  et des yeux larmoyants. Nous l'avons immédiatement signalé à l'éleveuse qui nous a affirmé que le chat avait fait 4 heures de voiture climatisée et qu'il avait attrapé un rhume.
Nous sommes monté a l'appartement avec notre futur chat, toujours accompagné de l'éleveuse, qui a pris le temps de nous expliquer, nous conseiller sur la future vie de notre chat. Les écoulements de son nez nous ont inquiété une nouvelle fois. Madame Quaghebeur a ouvert une trousse de laquelle elle a sorti un vieux tube usager de Fradexam. Elle nous a montré de quelle manière l'appliquer et nous a donné ce même tube pour les jours à venir en nous assurant que les symptômes disparaitraient.
Nous avons signé le contrat d'adoption, payé les 900€ restants, l'éleveuse est repartie en nous laissant carnet de santé, croquettes, litière, jouets, caisse, etc.

Le lendemain, Icare coulait toujours des yeux et du nez (toujours ce jetage vert épais). Nous avons alors appelé l'éleveuse qui nous a promis de nous envoyer des antibiotiques par la poste. Environ 2 jours plus tard nous recevons dans notre boite aux lettres 2 plaquettes de Doxyval 20, sans mot, sans ordonance. Ce même jour nous recevons un email de madame Quaghebeur nous affirmant qu'elle a oublié de joindre une ordonnance et nous donne la soit disant posologie dans ce même mail.
Quelques jours plus tard l'état d'Icare s'aggrave. Au détour d'une visite chez le vétérinaire je lui parle de notre chat,et lui amène dans l'après midi. Il constate alors qu'Icare présente un jetage purulent des narines, mais aussi que ses dents de lait sont en très mauvais état. Elles sont très sombres, pictées de taches incrustées noires. Les gencives étaient aussi inflammées à la base des dents (dans son carnet de santé ce jour là nous decouvrons qu'il est inscrit "surveiller les dents"). Le diagnostique est celui d'un coryza. Notre vétérinaire nous a ainsi represcrit de la doxycicline, avec une autre posologie que celle précédement prescrite par l'éleveuse, en nous prévenant que la guérison du coryza pourrait être relativement longue.
Les jours et les semaines passent et Icare ne va pas mieux. Il se nourrit peu, ne joue pas,il est apathique. Nous n'avons aucune nouvelles de l'éleveuse qui ne répond ni à nos mails, ni à nos appels téléphoniques. Etant plongés dans une profonde sollitude, sans nouvelles de l'éleveuse,nous nous lançons alors dans des analyses afin de savoir si Icare est porteur de leucose,VIH, panlecopénie et autres (toutes ces analyses n'ayant pas été faites par l'éleveuse avant l'adoption). Nous trouvons grâce aux premières analyses avec écouvillons nasal qu'Icare est porteur d'un E.Coli ainsi que d'un streptocoque.
Nous envoyons alors un mail a l'éleveuse, qui reste dans un mutisme total.

Poursuivant toujours les analyses, nous découvrons qu'Icare est porteur d'un calicivirus. Apprenant cela nous avons rédigé un courrier a l'éleveuse, envoyé en recommandé (voir l’annexe n°1 du dossier), lui expliquant l'intégralité des faits et analyses, lui joingnant toutes les factures et lui demandant par conséquent le remboursement de l'intégralité des frais vétérinaires occasionnés par sa maladie ainsi que la moitié de la somme d'achat du chaton. Nous n'avons pas obtenu de réponse à ce jour.

Nous tentons alors de traiter ce calici avec les prescriptions de notre vétérinaire. Nous louons régulièrement un nébulisateur, nous lui donnons regulièrement de la Tolfédine afin de tenter de faire chuter la fièvre. Icare a toujours été affaibli, a perdu beaucoup de poids et nous avons dû à plusieurs reprises le laisser en pension chez le vétérinaire.

L'état d'Icare ne s'est pas amélioré pour autant.Très inquièts de ne voir aucune amélioration, nous l'avons ramené chez  notre vétérinaire à plusieurs reprises, afin d'effectuer des injections de Convenia, de Tolfédine et par la même occasion d'approfondir les examens. Nous avons alors refait des écouvillons afin de détecter l’éventuelle présence d’un bordetella ou coronavirus.

      Le lundi 27 janvier 2014, soit tout juste 5 mois jour pour jour après l'adoption, le résultat est tombé tel un coup de massue; Icare est positif au coronavirus.
Le soir même, rongée de chagrin et de colère nous avons réussi, après plusieurs appels sans réponse, à joindre l'éleveur par téléphone. Nous lui avons alors expliqué nos longs mois d'inquiètudes et de combat liés aux problèmes de santé d'Icare, finissant par lui annoncer le résultat positif au coronavirus du dernier examen réalisé par les laboratoires Scanelis, qui laissent entendre une atteinte de la PIF.
Monsieur Quaghebeur m'a alors affirmé que ses chats n'étaient pas porteur de coronavirus, et avec hésitations que les autres chatons de la portée n'ont pas eu de soucis de santé, ce dont je doute très fortement (en fait je doute même qu'il ait pris de leurs nouvelles).
Le 5 Février 2014, nous avons ramené notre chat qui perdait toujours plus de poids de manière effarante chez le vétérinaire. Nous avons constaté qu'il était anémié (en raison de la couleur très pâle de ses gencives et de la peau dégagée de ses oreilles) et que son ventre avait gonflé en raison de la sécrétion d'ascite. Nous avons du ce soir là, prendre la douloureuse décision de faire euthanasier notre Icare.
Les résultats de l'autopsie reçus le 3 mars 2014 montrent bien que le chat est bien mort d'une PIF. Un immunomarquage est en cours de réalisation afin d'appuyer davantage cette affirmation.

Nous tenons aussi à souligner que notre chat n'est jamais sorti de notre appartement (hormis l’aller-retour lors de nos visites à la clinique vétérinaire) dans lequel il n'y aucun autre animal que notre chien. Notre appartement est neuf et n'a jamais connu d'animal malade auparavant. Nous interdisions aussi a notre entourage d'avoir un quelconque contact avec notre chat (tout comme nous nous interdisons d'avoir un contact avec les leurs) et, lorsque nous nous absentons, le chat est placé en pension chez le vétérinaire, et non chez des personnes de notre entourage.

Nous rajoutons à cela, que nous n'avons a ce jour reçu aucun pédigrée. Nous avons interrogé le LOOF à ce sujet, ils nous on confirmé que la demande n'a jamais été effectuée. Icare a donc aujourd'hui pour noble statut celui de "chat de gouttière".

Nous espérons que vous comprendrez notre sentiment de chagrin, de colère et d'injustice face à cette adoption malhonnête. Toutes ces démarches  ne nous rendront pas notre chat et  ne guériront pas notre tristesse, mais nous les faisons en espérant surtout que l'histoire ne se renouvelle pas avec de nouveaux adoptants se dirigeant vers l'ėlevage des Raflots.

Si vous avez aussi eu une experience de ce type avec l'élevage des Raflots, HIGHLAND LEGENDS, il est important pour nous d'avoir votre témoignage afin que cela cesse.
Voici notre adresse mail:  ingridwinkler77@gmail.com